Heidemarie Winkel est professeur de sociologie à l'Université de Bielefeld (Allemagne). Avant de travailler comme chercheuse à l'Université de Trèves, à l'Université technique de Berlin et à l'Université de Mayence. Elle a continué comme professeur adjoint aux universités d'Erfurt et de Potsdam, et elle a remplacé pour le professeur à l'université technique de Dresden. De 2005 à 2007, elle a réalisé un projet de recherche au Moyen-Orient (Palestine, Liban et Egypte) sur le transfert des relations entre les sexes. Ses principaux intérêts de recherche sont les sociétés arabes modernes, les connaissances religieuses et les arrangements de genre ainsi que les cultures de compréhension et de communication interculturelle. Ses intérêts de recherche théorique sont la symbolisation culturelle et la production de connaissances ainsi que les multiples modernités et multiples religiosités. Méthodiquement, elle se concentre sur la méthodologie interprétative et qualitative. Winkel est membre du conseil d'administration de la section de recherche sociologie de la religion de l'Association sociologique allemande (DGS) et du réseau de recherche sociologie de la religion à l'Association sociologique européenne (ESA). Elle est également membre du comité éditorial du Journal de Religion, Société et Politique / Zeitschrift für Religion, Gesellschaft und Politik. Les dernières publications sont: Multiple religiosities, entangled modernities and gender: what is different about gender across religious cultures?, in: Zeitschrift für Religion, Gesellschaft und Politik 1 (1), pp.1-21; a special issue of GENDER Vol. 1/2017: Negotiating Gender Relations – Arab Women and the Transformation of Arab Societies, ed. together with Viola Raheb, Ulrike Bechmann and Sabine Schäfer; Culture, Gender, and Traditional Authority: A Sociological Approach on Power Relations in Middle Eastern Churches, in: About Gender. International Journal of Gender Studies, Vol. 5 (10) 2016, pp. 145-165; Religion und globale Modernen. Jenseits funktionaler Differenzierung und eines methodologischen Säkularismus, in: Zeitschrift für Theoretische Soziologie Vol. 5 (2), pp. 282-295.